Presse
Cross & Share (création 2012)
Julie Dossavi captive par son extraordinaire énergie et intensité. Elle est reconnaissable par ce style éclectique qu'elle mêle à une technique contemporaine, hip hop aussi bien qu'à des mouvements et rythmes africains, et dans “Cross & Share”, elle porte une identité féminine franco-africaine forte, engagée et provocatrice. (...) A la fin, elle exécute des pliés sur une version africaine du Boléro de Ravel, les bras légèrement levés, portant des talons, démontrant son pouvoir (dés)enchaîné, son énergie et son érotisme. Cross & Share est apparemment structuré comme une représentation du processus de création, mais sa forme est compacte et incisive. Cross & Share est une des pièces les plus engagées du 30e Dance Week Festival de Zagreb.
Iva Nerina Sibila, plesnascena.hr
La danseuse
Une danseuse d’exception qui a l’art de jouer avec son image comme avec son ombre. À chaque fois, on ne voit qu’elle, danseuse à la grâce animale, à l’intelligence instinctive… Son solo est une déflagration somptueuse.
Philippe Noisette, Les Inrockuptibles
Ce n’est pas un spectacle qui est contre ou qui affirme, c’est juste la recherche d’un état, celui de vivre la danse dans un espace très particulier qui est un espace de théâtre.
Afrique en scènes
Tout se passe en direct, portée par une danseuse à la fois puissante et élégante. Dans un univers techno, industriel, urbain, la danseuse à la peau noire est prêtresse livrée à un rituel solitaire, enfant malicieuse et riante, immigrée égarée dans les couloirs du métro, guerrière, night-clubber.
Marie-Christine Vernay, Libération
Un objet chorégraphique déterminé et intense, tout en énergies franches et directes. Engagées par une danseuse qui capte les musiques techno, reggae, drum, à leur racine. Pour en faire du mouvement vital. La danse vise la danse. En plein coeur.
Francis Cossu, La Marseillaise
Une danseuse qui ose faire rire…
Ayoko Menash, Africultures
… La fragilité délicieuse d’une simple scène dressée devant la plage, l’émouvant duo de Julie Dossavi et de son jeune fils… l’énergie complice de ces deux corps sculptant l’espace fut une bien agréable découverte.
Isabelle Calabre, Danser
Tranquillement, Julie Dossavi marche comme si elle opérait une reconnaissance des lieux. Ses bras et jambes musclés tissent un entrelacs de mouvements sautés, glissés. Elle découvre une langue chorégraphique inconnue et l’apprécie en l’apprivoisant lentement. Pas à pas, elle déplie les paysages invisibles, ne craint pas d’affronter le vide, le presque rien… loin des faux-semblants et des artifices.
Rosita Boisseau, Le Monde
Le métissage
Un « mix » auquel une jeune génération adhère, contre toutes les attitudes d’exclusion.
Marie-Christine Vernay, Libération
La transe éclectique de Julie Dossavi… Son solo provoque des collisions, brise des frontières entre culture urbaine et racines africaines, féminité et androgynie, abstraction et poésie.
La Tribune
L’afro-contemporain n’est pas un vain mot pour Julie Dossavi, chorégraphe d’origine béninoise qui a su extraire de ses expériences un geste à elle, tout entier par une énergie impérieuse. Dans son spectacle "Agbazémé", elle jette à ses trois danseurs un rude défi : se glisser dans des sensations plutôt féminines…
Rosita Boisseau, Télérama
La chorégraphie, la musique
On connaît la chorégraphe et danseuse française Julie Dossavi pour ses influences diverses, la danse de club, l'esthétique postmoderne, les rythmes de l'Afrique occidentale, mais c’est sa maîtrise de la subtilité et des nuances qui se détache de ce tissage des sensibilités…
Sara Wolf, Los Angeles Times
La chorégraphie suit un parcours non linéaire, tantôt lent, tantôt frénétique, nostalgique ou enthousiaste… La voix de Papa Gédéon Diarra passe de l’invective à l’évocation d’anciens rites sacrés, le son pénétrant des percussions d’Yvan Talbot croise la musique électronique d’Allan Houdayer… Et l’on découvre ce qui se cache derrière une apparence naturelle et spontanée.
Sara Pesatori, Danza
Fièvre (électronique) d’un samedi soir, Julie Dossavi rend hommage aux danses des discothèques avec une musique techno aux sonorités d’Afrique de l’Ouest et d’Amérique latine. Avec quatre femmes et un homme pour que le jeu de la séduction soit très présent.
Amalia Bulnes, El Correo de Andalucia (Séville)
Les danseurs transformés en clubbeurs, les spectateurs en voyeurs, des mouvements révélateurs d’une galerie de portraits… C’est drôle parfois, sensuel bien souvent, exact constamment… Jusqu’à la lassitude du petit matin, la solitude au milieu de la foule…
Haude Giret, Sud Ouest